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25, Boulevard Van Iseghem
44000 - NANTES |
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D'une
anthropologue hors norme auteur d'un
Piaf qui a impressionné, un pseudo ou
quasi roman-livre d'art
Un cadeau de
fêtes raffiné savant et tendre à contre
dé-civilisation |
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Joëlle DENIOT
Dessins de
Jade BOISSIN |
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Ce Livre d'un
devenu exceptionnel raffinement
éditorial a été réalisé par l’atelier de
reliure et création graphique de
Jean-François LEROUX et Jeanne FRERE à
Nantes, |
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Comme
une 4° de couverture ... |
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Jeanne est
insomniaque. C’est là depuis toujours,
comme destin. L’ombre est son pays
d’angoisse et d’envol. Le jour est
raisonnable, besogneux, profane. La
nuit, océane, indécise. Elle y voyage de
mille façons entre les fantômes
bienveillants de l’enfance, les lourds
tournants de la vie, la dérive des
rêves, les fictions de l’art. |
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La nuit,
c’est un imaginaire arborescent. Mais
c’est Nux, l’orphique, non la nouvelle
attirance académique pour la vie
nocturne des métropoles, qui est, ici,
reine du texte et de la toile. Cet
ethno-roman, Dans l’ombre des branches,
plus sensible à l’accueil de l’indicible
qu’aux explications en ligne droite
parcourt des moments forts d'une
intellectuelle d'origine populaire de
l'ouest de la France entre la grand-mère
domestique vendéenne et la mort de
l'amant écossais. |
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La vie
s’en va. Les mots veulent la retenir. En
vain. En vif. Un bal à Madrid. Un
cauchemar au soir de Noël. Les saisons,
les chants de la beauté. Les mains d’un
père. Un regard sur Prague. Et la
traversée de l’Achéron… Voilà que les
passions, les tendresses, les souvenirs
se tressent. D’une écriture tantôt
clinique, tantôt poétique, de nuits en
nuits, Jeanne tisse les fils, refait le
chemin.
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Jade
Boissin, plasticienne dont la jeune
renommée parcourt déjà l'hexagone
passée par l’Ecole de Rome inscrit avec
une impeccable maitrise des arts du
dessin d’audacieuses improvisations en
abîme sur les images par Jeanne
rassemblées |
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Préface |
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Jade
Boissin, plasticienne dont la jeune
renommée parcourt déjà
l'hexagone passée par l’Ecole de Rome
inscrit avec une impeccable
maitrise des arts du dessin
d’audacieuses improvisations
en abîme sur les images par Jeanne
rassemblées. |
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De l’ombre
des branches… au vif de l’ombre
Joëlle-Andrée Deniot
Jade Boissin |
|
par |
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Jacky
Réault |
Agrégé
d'Histoire Ancien Directeur du GIRI CNRS |
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Laisser
l’initiative aux mots. C’est Mallarmé
l’obscur, mais l’allumeur. À ce livre de
tableaux-récits, si limpide d’être
peaufinés sur vingt ans d’écriture,
refuserait-on l’emblème augural, d’Un
mot qui cristallise ? Ce serait Ombre.
C’est l’auteur même qui le brandit.
L’ombre-le-mot, le phonème, si ambigüe
aussi d’en être grave et beau de tant
vibrer, s’obstina dans le flux des
titres jusqu’en son ultime variation
sous égide du Vif. Du premier titre, en
fraternelle saudade du poète
portugais, De l’ombre des branches…
l’auteur inscrit l’autre mot sans appel
au sein du précédent : Le Vif de
l’ombre. Goûtons les mots ! |
|
Ce livre de
lucide sensibilité, d’exceptionnelle
douceur, souvent même de tendresse n’est
pas le livre des faiblesses. Sans le
moindre déni le Vif saisit le Mort qui
l’initia. Il le porte en son entier et
fait sa force invulnérable. Dense
fermeté de style, vigueur de pensée du
réel restant empathique, audace de voies
multiples : récits-tableaux, poèmes
incrustés, à plat clinique des rêves,
contrepoint troublant des icônes de Jade
Boissin. Tout converge en monument. Un
livre d’accueil total. Même la rare
colère fulgure quand elle doit être.
Colère de Jeanne face aux collègues
déconstruits bradant l’héritage. Colères
d’épopée du père et de l’aïeule. Les
patrons sadiques, ne s’y tromperaient
pas. |
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Troublante,
propice à l’écriture, l’ombre irréelle
autant que réelle, fascine Bachelard
philosophe alias poète, alias Jeanne…
L’auteur la déploie en deux modalités : |
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- |
Ombre
alliée des rêveries et de
l’esprit d’enfance. Les bulles
heureusement transparentes à la
vie réelle, de l’enfant-fille,
son
regard ethnographique restitué
par l’anamnèse tardive, fait de
ce livre l’authentique témoin
d’une sensible culture populaire
refoulée. Ajoutons la mise à
plat du Nocturne des rêves
actuels de la fille
d’ouvrier universitaire,
l’auteur ou Jeanne. Thanatos a
fauché tous les ascendants de
l’héroïne, profilés avec piété.
Leur ombre n’est là qu’en scènes
iconisées, par ce livre
cathartique d’irrémédiable mais
féconde mélancolie. |
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- |
Ombre
mortifère des fantômes des nuits
hantées… Les ancêtres sont
constituants. Plus grave pour ce
pays de plus de morts que de
vivants, est le règne de
l’instinct de mort, jamais
triomphant ici. Sinon dans
l’évènement fulgurant et sans
retour de la mort de l’amant?
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Nux
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«Entends ma
chère entends la douce nuit qui marche».
Les mythes grecs sont vrais. En
Théogonie, l’autre Genèse, avec Kaos,
l’autre gouffre des latences, c’est de
Nux primordiale aux ailes noires que
procède Eros aux ailes d’or, le Vif
même, l’instinct de vie. Royaume intime
de Jeanne, son insomniaque sœur
d’adoption, la nuit libère ses rêveries
et nourrit ses travaux. Fraternité
baudelairienne, l’effroi n’est pas la
douce nuit, mais le sommeil, néant de la
conscience, galop d’essai de la mort.
Jeanne est Hésiodique. Ce livre se
sous-titra longtemps Ethno-roman d’entre
les nuits. En sa tonalité fondamentale,
il est nocturne et féminin. Il lui doit
sa délicate douceur, l’indulgence des
noyés de la nuit, à l’égard des
« branches » protectrices autant que
matricielles : troisième ombre. L’ultime
et transparente énigme n’aura pas besoin
de Sphinx. |
|
Auteur et
héroïne sont co-peuplés des deux sources
mêlées par les Présocratiques :
Philosophie, premier amour sous-jacent
ici, et partout Poésie, modalité sacrée
de l’Art. La chouette d’Athéna s’éveille
aussi au coucher du soleil, orée même de
ce livre. De l’héritage, manquerait le
Politique, sauf à indexer les colères
motrices aux rapports sociaux. |
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De
la croisée œdipienne de quatre chemins
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J or J est née
quelque part, en Un sol identifiant, et
fait racines partout … en telle
profusion qu’il lui faut, en ce livre,
pas moins de quatre voies qui sont
quatre voix, pour dire, pour imager -
jusqu’en l’âme amoureusement cultivée
de-sa-si-belle langue – une personne
réelle, composite, consubstantielle d’un
peuple, du pays de la littérature.
L’auteur ne doit pas cette singularité à
sa fonction intellectuelle supérieure
où, selon son milieu d’accueil pétrifié
d’idéologie, elle ne pouvait
« scientifiquement » parvenir. Les
idéologues qui règnent, tuent les mots.
Dispose-t-on en ces quatre registres, de
l’absolu livre des liens ? Reste la
tentative inachevable d’en approcher
l’organicité. |
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Tableaux d’une exposition -
Récits |
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Voie classique,
au monopole perdu, mais à valeur restant
cardinale, les récits de ces scènes
existentiels d’abord populaires, est
offert en tableaux discontinus, orientés
mais séparables en complétude. On
pourrait, avec le jeune Sartre en
l’envers de ce livre, La nausée, arguer
moments parfaits. Nantais. Praguois.
Madrilène. Acmés de vie, dont la
fondatrice projection paternelle des
ombres errantes. Mais il s’agit aussi de
drames, parfois de tragédies, ou comme
gravée en chair, d’une scène primitive,
traumatisante au regard de l’enfant. Un
livre de formation à la troisième
personne, Jeanne alias Joëlle ou non,
personne et persona ? Toujours une scène
exemplaire de vie qui ne pouvait être
qu’un vécu d’embranchement à l’autre.
Autre-source. Autre-océan. Autre
adverse. Autre mortel, toujours ! Mort
ou vif, toujours un lien. |
|
-
Voix onirique… |
|
C’est bien déjà
poésie latente au cœur de ces tableaux
tant le cent fois sur le métier des
réécritures procède de deux tropismes
qui l’identifient : la lucidité traduite
en limpidité de la langue et la
sensibilité dont l’écriture en un
certain niveau la requiert ; mais ce
sont poèmes que ces incrustations qui se
multiplient rompant, en son sein même,
avec la transcendance du récit. On y
devine un principe récurrent en
esthétisation sensible de l’émotion
devenue trop pressante et la langue
accueillant le trouble du trop afflux de
sens. Pieusement métamorphosé, le poème
scande le livre comme en une liturgie.
L’ambiguïté atteint son acmé. Le pacte
d’empathie de J or J, qui s’y épanouit,
loin de toute pétrification scientiste,
réalise la plus radicale authenticité
ethnographique. Sans affaiblir le pacte
de lucidité, elle inonde tout ce livre
mais ose ici, lyrique ou élégiaque
souvent superbe, se livrer sans fard. |
|
-
Voie plastique, Jade BOISSIN
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Depuis
longtemps JD dilate en iconodoule livres
et articles d'images éclatantes, au
mépris de l'intellectualisme. Une
première esquisse de l’ouvrage distribue
quinze images picorées au fil du temps,
visant contrepoint des tableaux :
dessins personnels, photos-archétypes,
père, mère, yeux d’enfant, ombre trouée
de fleurs, monstres de fond de vase. Une
rencontre sans hasard mais destinale,
via un cours en Métiers de la culture,
mit en relation la prof et une jeune
artiste, osant enjamber son siècle et
milieu d’art déconstruit pour
retrouver l’Histoire du Bel art refoulé
par l’Etat culturel. Au vif de l’ombre,
devient aussi le livre de Jade Boissin.
Sans lecture préalable du livre, quinze
dessins, y sont inscrits bravant
l’aléatoire, souverainement transposés,
réinterprétant l’iconographie déjà
décalée. Se déploie désormais l’unité
d’un fantastique classique, pouvant
procéder de Dali mais radical en son
chemin propre. Livre dans le livre,
c’est une strate supplémentaire
d’ambiguïté et d’imaginaire offert à
tout aimant de bel indécidable stimulé
par une complicité de haut vol. |
|
- Voix
lyrique ? |
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C’est bien déjà poésie latente au cœur
de ces tableaux tant le cent fois sur le
métier des réécritures procède de deux
tropismes qui l’identifient : la
lucidité traduite en limpidité de la
langue et la sensibilité dont l’écriture
en un certain niveau la requiert ; mais
ce sont poèmes que ces incrustations qui
se multiplient rompant, en son sein
même, avec la transcendance du récit. On
y devine un principe récurrent en
esthétisation sensible de l’émotion
devenue trop pressante et la langue
accueillant le trouble du trop afflux de
sens. Pieusement métamorphosé, le poème
scande le livre comme en une liturgie.
L’ambiguïté atteint son acmé. Le pacte
d’empathie de J or J, qui s’y épanouit,
loin de toute pétrification scientiste,
réalise la plus radicale authenticité
ethnographique. Sans affaiblir le pacte
de lucidité, elle inonde tout ce livre
mais ose ici, lyrique ou élégiaque
souvent superbe, se livrer sans fard.
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Quelles
branches ou l’ethno-roman ? * |
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Le premier
versant du livre, l’instituant, est une
ethnographie, celle d’un milieu
bio-historique en saisie très actuelle,
par le biais de personnes plus que de
groupes, iconisant l’ascendance,
l’alliance parentale, la parentèle, au
prisme mémoriel sans équivalent de
l’enfant dans la pénombre de
l’observateur inobservé. Pas trace du
collectif ouvrier premier moment de
l’œuvre universitaire de l’auteur. Ce
livre est une liturgie de la personne.
L’enfant-ethnographe, y compris de
lui-même, est le miracle de ce livre.
Une empathique et pourtant clinique
lucidité n’a pas d’équivalent sinon le
fameux Louons maintenant les grands
hommes de James Agee, sur les très
pauvres paysans blancs du Sud-américain
des années 40. Ici se déploie une autre
communauté populaire, assurée celle-là,
des Trente Glorieuses françaises,
domestique, paysanne encore présents et
proches en parenté, ouvrière de l’Ouest
historique. Consubstantielle à cette
ascendance, conservatoire
anthropologique, universitaire Jeanne,
dès l’enfance revendique farouchement,
loin de l’évanescence d’un genre fluide,
son sexe naturellement, glorieusement
féminin jusqu’en, sans doute, son
écriture. Forte question creusée
ailleurs par l’auteur. L’enfant-fille
très précocement s’identifie porteuse de
la meilleure part relativement au
masculin comme à l’adulte. Cette
autorité jubilatoire pour le lecteur
indemne des actuelles déconstructions
nous vaut ce livre d’une femme heureuse
de l’être et de préserver l’enfant
créatif en ses rêveries d’adultes du
premier tableau. |
|
L’autre versant, la vie à son compte,
quoique auguré au tableau introducteur,
déroule les ponctuations par nature
discontinues des rencontres de longs
cours de l’adulte Jeanne, en couple
d’aimants séparés par la Manche d’abord
et adjugées par la mort d’où naît le
livre total. De cette vie peut découler
la forme de roman-tableaux. |
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La
troisième ombre |
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A l’ombre des branches, Au vif de
l’ombre, dans cette vibration
de la quête de beauté des mots d’avant
même leur sens, l’univoque n’est
vraiment pas requis. Pas plus, pour
l’exigence de vérité sur l’expérience
humaine que dénote en son registre
Ethnographie, et son savoir authentique
saisi sans autre médiation ici que
l’empathie native aux siens. Quoique
merveilleusement harmonisé par la magie
d’une écriture et la douceur d’une
tonalité sexuée, tout est mouvement, qui
plus est, tout est tension des mots
emblèmes comme dans l’enchevêtré des
quatre voies, en quête passionnée de
l’inépuisable densité de l’incomplétude
humaine. Serait-ce le livre des apories
qu’essayerai de résoudre un vitalisme du
vif ? Serait-ce l’alibi superbement
anachronique d’une unité d’esthète de la
toute-puissance de l’écriture alors
qu’on ne lit que le bonheur d‘une
perfection ? Alors que refusant
l’idolâtrie de sa complétude, elle exige
l’incarnation de la parole onirique et
l’intense concurrence de l’art accompli
de la troublante imagerie ponctuant
chaque tableau. |
|
Doit-on se résigner à l’insuffisance du
concept face à ce texte trop librement
aventurier ? Ne faut-il pas, quand on
frôle l’indicible inédit, laisser
critique et exégèse pour des refuges qui
ne seraient pas renoncement. Le premier
n’est pas glorieux. Sa robustesse est
sans égale. C’est la frustre ontologie
de l’existant. Il est ! Vous qui doutez
ne laissez pas toute espérance au seuil.
Voyez-le, dessins et lettres, édité dans
l’excellence d’antan ! Lisez-le, vous ne
l’oublierez plus. |
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La clé pourtant nous l’avons. A
contre-pied du mythe prédateur de la
fuite en avant d’un passé à faire table
rase . Livrée dès l’exergue par cet
autre mélancolique sans retour, frère en
regard de Jeanne-Joëlle, Pessoa. La clé,
c’est la troisième ombre, l’ange
gardien de la vulnérabilité humaine
même, l’ombre protectrice des branches
et pas seulement pour la Jeanne du
livre, les branches de l’arbre
protecteur, engendrés ou choisis. Celui
de l’ascendance. Ce livre avance, en
langue commune, peut-être en écho d’une
tendresse maternelle, les portraits des
enveloppements familiaux où s’origine un
Je ! Fortement individués, l’aïeule, le
père, égaux en révoltes de la dignité,
en rapports sociaux, en honneur de leur
travail identifiant, l’ineffable mère
devenant en sa vieillesse la fille de la
sienne, l’enfant infirme qu’on se
magnifie d’accueillir au lieu de
l’abolir avant de naître, tous sont
revenus de l’autrefois, des profondes
rêveries de l’enfance, tous restitués
dans leur dimension exemplaire,
allégorique par Jeanne-enfant- témoin en
éternité. Tous revenus. Tous mortels.
Mais d’abord l’aimé, le co-héros du
second versant de ce faux roman, dont la
tragique mort déclencha cette merveille,
sous réserve d’une improbable plume à
l’échelle de ces fidélités fondatrices.
Les ancêtres et l’élu de vie, et toutes
figures induites de l’autrui. |
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Et dans mon âme … Pessoa ou le
gardien des clés |
|
Philosophe d’origine, libérée des
astreintes d’institution de sa
sociologie de métier, mais aussi
d'éminence (Deux thèses), Joëlle Deniot
s’autorisa d’une écriture affranchie de
l’objectivation glaçante de l’expérience
humaine, osant s’irriguer du poétique en
toutes modalités, du chant, de la
chanson française aimée d’un fol amour
et qui lui doit son Piaf. Ici, c’est la
rythmique élégiaque de la succession des
poèmes comme procédant de l’initiale
tonalité de Pessoa. In fine, le gardien
des clés, par la troublante
cristallisation de ce qui, en ces
pages, s’est comme redéployé de par
l’irruption de la mort. |
|
Ajouterais-je deux indiscrétions à
propos de deux des plus nobles voies
quand ce livre en soulève audacieusement
quatre et que la série n’aurait pas de
fin. Au fil d’une réflexion en partie
commune, sur les si singuliers écrivains
présocratiques, si indécidables et
captés par la seule histoire des
philosophes, j’ai pensé en historien,
réinterroger l’organicité féconde de ces
deux faces d’un même projet oublié (?)
de connaissance sensible, reliant
philosophie et poésie, horizon final de
l’immense Heidegger. Fortement latent
dans ce Vif de l’ombre, cet urgent
besoin de ces deux sources, comme
asséchées de l’ambition commune d’un
savoir propre et irremplaçable du
poétique, trahi jusqu’en la philosophie,
sans autre horizon que son histoire.
Danger de s’abolir dans une nouvelle
terreur moraliste ou de succomber au
retour des aveuglantes Lumières. |
|
La seconde indiscrétion serait un
projet d’écriture de Joëlle Deniot
prenant à bras le corps le tout de
l’utopie ? Et Fernando Pessoa ? Ce
livre ne doit-il pas, oubliant de notre
propos le trop ravi de trop de
complétude, le trop de deuil qui ne peut
la saisir, se lire en la seule infinie
vibration qu’il prolonge…
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Et dans mon âme tout est
feuilles qui tremblent
|
(J R Février
2024) |
|
* Oserais-je
invoquer en intime parenté avec ce
livre ce fondateur superbe d'un genre
unique l'anthropologie en tendresse ( ?
) de l'américain Agee, Louons maintenant
les grands hommes ? (Terres humaines) |
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Le vernissage des
originaux de Jade Boissin a eu lieu le
10 octobre 2024 à partir de 18 h. Après
elle, l'auteur et le préfacier ont
présenté le livre à un beau public de
quatre-vingt personnes... |
|
Musée Atelier de
l'Imprimerie de Nantes
24 quai de la Fosse 44000 - Nantes
Tél. : 02 40 73 26 55... |
|
N'hésitez
pas à visiter ce lieu peuplé de machines
à imprimer de toutes époques dont,
ultime regret de l'ex
ville industrielle et ouvrière par
excellence de
la France des rente glorieuses désormais
boboïsée, certaines sont encore en
activité |
|
|
Avis lecteurs
de ce livre hors du commun et aux
collectionneurs de LIVRES d'ARTISTE https://www.jadeboissin.com/
|
|
La déjà
précieuse version de base du livre est
proposée au prix exceptionnel de 50
euros. Le livre d'artiste, en son
coffret, contenant une gravure originale
de Jade Boissin numérotée et imprimée au
Musée (photos), est à réserver au prix
de 400 euros. Une partie des dessins
originaux ont été présentés lors du
vernissage. |
|
Pour plus
d'information et achat des deux versions
s'adresser à : Jade Boissin : 06 40 13
31 59 ou à Joëlle Deniot : 06 88 06 23
94 |
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