Texte de l'essai
introductif en cours
d'introduction.
La découverte et la formalisation du lien organique des espaces et des temps avait traversé toutes sciences du 20° siècle, de la relativité générale à Fernand Braudel et qui reliait dans une contemporanéité d’échelle mondiale toujours problématique et conflictuelle, l’expérience des temporalités à celle des territoires singularisés, des civilisations des nations des blocs géopolitiques, mais aussi des cultures mais aussi dans l’hétérogénéité contradictoire des milieux vécus, des quotidiennetés.
A en croire la vulgate de la mondialisation, (disons jusqu’au tournant du 11 septembre 2001 ?) ce lien aurait été rompu. Le réseau tendant vers l’homogène, immédiatement mobilisable, agissant hors sol présenté comme le module de utopie réalisable d’un temps réel extrapolé de la vitesse de diffusion de l’information, serait devenu non seulement la vérité du monde, mais sa loi voire la seule posture légitime de sa connaissance. L’horizon serait le citoyen du monde et le nomade sans feu ni lieu, le mouvement brownien des vies anarcho-libérales, l’injonction des métissages et des dédifférenciations, la fin sanctionnée des grands récits. Selon l’expression de Philippe Muray le réel, des inerties anthropologiques de l’humanisation et du temps long des codes et des identifications, était reporté à une date ultérieure
On voudrait ici considérer à toutes échelles de condensation et de description des expériences personnelles et sociales, d’un monde structuré déstructuré par la mondialisation, l’heuristique d’une problématique de retour du réel qui s’éprouve d’un nouveau lien contradictoire des espaces temps.
D’une part personne n’échappe, (avec cependant des variations fondamentales entre centre et périphéries du monde), à l’immersion, volontaire ou imposée dans une mondialité de branchements, à fortes surdéterminations, technologique de media et de communications, géopolitique (les guerres mondialistes), économique (la contrainte violente au libre échange)
D’autre part le resurgissement d’acteurs individuels ou collectifs, s’éprouvant de nouveau comme virtualités stratégiques en retrouvant le lien des mémoires et des territorialisations, des conjonctures et des structues. Michel de Certeau avait dès le tournant précédent du monde à la fin des années 70 trouvé la formule qui nous semble le mieux résumer, ce présupposé du stratégique, qui à l’échelle des personnes pourrait s’enrober du vocable de liberté. Le propre.
Le propre est une victoire du lieu sur le temps.
Jacky Réault et Joëlle Deniot
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UFR de sociologie Université de Nantes Lestamp Association
ESPACES TEMPS TERRITOIRES
L’été du Lestamp 2007
avec le Ladec - Las Université de Rennes 2
Nantes Salle Jules Vallès Espace J Demy
Jeudi 28 Juin 14 h
Ouverture sur les journées
Joëlle Deniot
Pierre Cam Lestamp, OVE, 14 h15- 15h
Les formes de précarité du travail de nuit dans les transports
David Morin Lestamp, 15 h- 15 h 45
Le capitalisme historique : une mentalité territorialisée qui propulse l'homme dans l'espace, au réel comme au figuré
Interlude
Nathalie Halgand Lestamp, 16 h – 16 h 45
Le club, mémorial de l’automobile
Anne-Sandrine Castelot Lestamp, 16 h 45 – 17 h 30
De boîte en boîte, un espace et un temps de travail
Delphine Colas Lestamp, 17 h 30 – 18 h 15
Enquête en huis clos
Vendredi 29 Juin 9 h 30
D’un jour à l’autre
Jacky Réault
Ali Aït Abdelmalek Ladec-Las, 9 h 45 – 10 h 30
Temps sociaux et territoires comme construction sociale : approche ethnosociologique de l'identité individuelle et collective.
Gérard Déhier Lestamp, 10 h 30- 11h 15
A partir de Primo Lévi retour sur Erwing Goffmann ou comment trouver l'énergie de son espace-temps ?
Interlude
Oumarou Issoufou LADEC-Las, 11 h 30 – 12 h 15
Les femmes, les hommes, la terre (titre provisoire)
Après midi du vendredi
Jacky Réault Lestamp, 14 h – 14 h 45
Nicolas, Ségolène : nouveaux emblèmes, anciens espaces ?
Françoise Philippe LADEC-Las, 14 h45 – 15 h 30
Les expatriés français en Europe
Interlude
Carole Launai Lestamp, Lise, 15 h 45 – 16 h 30
Amor fati
Léonard Delmaire Université de Nantes, 16 h 30 – 17h 15
Entre passé, présent et conditionnel : le temps incertain du goût musical
Jérôme Claudien Lestamp, 17h 15 – 18 h
La Loire, un fleuve rêvé pour Jules.
Samedi 29 Juin 9 h 30
Relais des jours
Pierre Cam
Karine Messager CERLIS 9 h 45 – 10 h 30
Les friches industrielles : re-dire la ville autrement (annulé)
Monique Giannesini Lestamp, 10h 30- 11h 15
Etre artiste à Nantes
Interlude
Virginie Péan Lestamp, 11 h 30 – 12 h 15
L’espace féminin de l’art contemporain (titre provisoire)
Joëlle Deniot Lestamp, CEFRESS 12 h 15 – 13 h
Images pour une voix : le langage scénique d’Edith Piaf
Cloture Vers l’été 2008 |