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Pour un
écosystème réel et virtuel des social
scientists et des sites ouverts à un
lieu commun des sciences sociales et à la
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Revues en lignes,
-Pour
un lieu commun des sciences sociales
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-Mycelium
(Jean-Luc
Giraud, Laurent Danchin=,
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de septembre
2012
-Interrogations
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Joëlle Deniot. Edith PIAF. La voix, le
geste, l'icône.
de
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(Jean Luc Giraud sur
une prise de vue de
Léonard Delmaire
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Actualité de la pensée grecque *Perspectives antiques et contemporaines
*
on emprunte la formule au colloque du GIECS de Paris V Sorbonne et de l'Université de Chypre. Amphithéâtre Durkheim 13 décembre 2012 auquel participeront J Deniot et J Réauolt, et en hommage à Cornelius Castoriadis et Nikos Poulantzas
Colloque
sciences
sociales
et
humanités
Quels
dénis
quelles
dettes?
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La réduction des sociétés humaines au marché mondial unique de nouveaux maîtres financiers et de leurs scènes médiatiques n’impose t- elle pas à tous et d’abord aux sciences de l’homme et de la société qui n’ont pas craint de se redéfinir comme antihumanistes, de reposer la question fondatrice d’une variable et réversible humanisation (Leroi-Gourhan) pour autant que continuerait de s’évanouir l’impératif tant des modèles idéaux transmis que des limites (P. Legendre, A Supiot, C. Castoriadis) à l’ubris tragique d’une post-humanité des techno-sciences de la vie et de l’homme.
On veut ici au risque du scandale, poser la question de savoir ce que notre dernière humanisation, entre Révolution de l’an Mil (G Bois), Renaissances et Lumières a dû à la transmission de l’idée des grandes œuvres, de l’exemplarité contradictoire des grands hommes, de l’excellence universelle de grands textes; ce qu’à l’orée de la crise de la conscience européenne (P. Hazard) on nomme humanités la Culture. En la refoulant comme élitiste, bourgeoise, subjective, toutes invectives de confort idéologique (?), n’a-t-on pas détruit en la culture, l’ultime système de défense (G Devereux) ? |
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Vers une réorientation de l'article issu de la communication d'Antigone Mouchtouris: (Genèse du livre Eros et liberté)
L'aboutissement sera un livre exceptionnel Eros et Liberté, Le Manuscrit 2014
De : Jacky REAULT [mailto:jacky.reault@wanadoo.fr]
Envoyé : dimanche 6 mai 2012 22:15
À : 'Antigone MOUCHTOURIS'
Objet : RE: ce texte annule l'envoi précédent
Chère Antigone,
Je viens de récupérer il y a une heure en utilisant sans y croire un « outil « de microsoft office, la deuxième formule de ta com, alors que j’étais privé de mon logiciel de courriel sur mon tout nouvel ordinateur de bureau depuis près d’une semaine. Totalement accaparé par quelques désastres informatiques antécédents je n’avais pas pris le temps d’en lire la première mouture de ta communication]..
Je l’ai survolé très rapidement car cette soirée n’est pas propice à la concentration. je me souvenais dans ton intervention d’un lien plus central voire plus exclusif établi autour d’Aristote alors que tu développes un propos beaucoup plus vaste englobant notamment le mythe, à l’épanouissement plus tardif, de Psyché. Je suis frappé à quel point nous interférons sur ce lien, entre Eros et Eleutheria. A ceci près que tu l’établis de façon plus générale et plus philosophique alors que dans ma recherche de phases historiques, ce ( celui ?) que je nomme Eros éleuthère est un lien qui s’élabore pour moi, historiquement dans la naissance de la cité, s’épanouit avec elle mais pour aussitôt entrer en crise et mourir avec elle en entrant dans des cycles de métamorphose, qu’il faudrait mener jusqu’à nous mais que je marque essentiellement pour l’antiquité (Benoît XVI et quelques incises contemporaines, exceptés.). Historiquement dans ces cycles, hellénistique, césaro- pré-chrétien, impérial, chrétien… ( ?), le lien Eros Eleutheria n’est plus central, en tout cas si l’on donne à Eleutheria un sens principalement politique, ce qui est mon choix dans l’article. Quand à l’invention devenant axiale de Psyché j’en fais un moment de mutation radicale du mythe en même temps que de la scansion historique. Rien de forcément contradictoire entre nos approches de perspectives très différentes mais qui dans les deux cas se donnent un vaste champ temporel de développement. Je vais te lire plus attentivement au début de la semaine, mais il me vient à regretter que nous ne l’ayons pas publié dans le livre Eros et Société que nous avons finalisé au début de l’année seulement. En tout cas une telle convergence mériterait peut-être le lieu et le temps d’un dialogue sous une forme à développer. Encore faut-il pour ce qui nous concerne que nous menions à bien la publication de nos colloques suivants, ce à quoi on s’applique quoique de façon prenante.
Bonne fin de w e électoral qui selon les cas peut laisser heureux ou malheureux mais dans toujours dans le relatif.
A Nantes, dans la platitude de nos rapports avec les pouvoirs qui voudraient nous régenter, nous sommes de toute façon inquiet de la montée en puissance de Jean-Marc Ayrault dont les partisans n’ont pas, jusque là agi à notre égard en amis et n’ont jamais brillé, et c’est une antiphrase par leur tolérance à l’égard des pensées fondamentales et libres.
A suivre avec grand plaisir et bonne amitié,
Jacky
Sciences sociales et Humanités
Quel déni ? Quelles dettes ?
Programme
Lundi 27 Juin 2011
Introduction au colloque 14 heures
Ouvertures
14h-15, 14h-45 Dominique Doucet, philosophie Université de Nantes
Humanités : L’homme bicentenaire d’I. Asimov
14h-45, 15h-15 David Morin Ulmann, sociologie Université de Nantes
De la dette comme continuation de la guerre
15h-15, 15h-30 Interlude
15h- 30, 16h André Laidli, littérature comparée Université Montréal, Université deParis IV
Les moralistes français et le moment « prédisciplinaire » des sciences humaines
16h, 16h-30 Joëlle Deniot, socio-anthropologie, Université de Nantes
Du sentiment esthétique …
Entre poèmes de l’humain et silences de la raison |
Mardi 28 Juin 2011 matin
Institutions imaginaires
Introduction à la journée 9 Heures
9h-15, 9h-45 Antigone Moutchouris, sociologie, Université de Metz
Eletheria et Eros : temporalité d'un couple complémentaire et antinomique, selon la kinesis d'Aristote.
9h-45, 10h-15 Benoît Tellez, sociologie, Université de Nantes
Le bavard sociologue et la personne insaisissable
10h-15, 10h-30 Interlude
10h-30, 11h Jacky Réault, histoire-sociologie Université de Picardie Jules Verne
Deux ponctuations grecques d’un barbarisme …
Entre Poulantzas et Castoriadis : quelle sociologie?
11h, 11h-30 Pascal Fugier, sociologie, Université de Paris VII et de Franche-comté
La place déniée de la philosophie chez les sociologues contemporains : entre lutte des places et coût de l’excellence
11h-30, 12h Gérard Dehier, sociologie Université d’Angers
Un lien à soi ou le déni sociologique : habiter à l'arche-Guédon". |
Mardi 28 Juin 2011 après-midi
Transmissions en travail
14h-15, 14h-45 Ali Aït Abdelmalek, sociologie Université de Rennes II
Entre territoire et profession : des identifications complexes …
Parcours ethnosociologique en Bretagne
14h-45, 15h-15 Bruno Lefebvre, ethnologie, Lise CNRS
La dette entre “subprimes” et parole des maîtres
15h-15, 15h-30 Interlude
15h-30, 16h Fabrice Marchal, sociologie Université de Nantes
« Les paroles qui forment et défont l’univers »... et leur envers : propos sur le silence des sociétés.
16h, 16h-30 Raphaël Pirc, sociologie Université de Rennes II
Pour une socio anthropologie du stress : les chauffeurs routiers |
Mercredi 29 Juin 2011 après-midi
Introduction à la journée 13H30
Humanit(é)s
13h-45, 14h-15 Josef Schovanec, philosophie INALCO, EHESS Paris
Humanités, sciences sociales hors contexte européen : explorations de l'autre et interrogations sur soi autour de l'exemple de l'Inde classique
14h-15, 14h-45 Gildas Lescop, sociologie Université de Picardie Jules Verne
Scissions Transmissions musicales, stylistiques au sein des mouvements de mode britanniques (1950-1980)
14h-45, 15h-15 Marc Chatellier, sciences de l’éducation Université de Nantes
La dette comme processus énergétique dans le rapport Maître-Élève à l’École
15h-15, 15h-30 Interlude
15h-30, 16h Sébastien Peyrat, sociologie-droit Université de Picardie Jules Verne
Le groupe des jeunes des cités: un monde hétérogène entre normalisme endogène et influences exogènes normalisantes des institutions françaises
16h, 16h-30 Roland Depierre, philosophie Université de Nantes
L’humanité entre vertu mythique et éthique de la situation
Clôture du colloque |
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Appel à communiquer pour colloque
Du lundi 27,14 heures mardi 28, 9 heures à 19 heures mercredi 29 juin 13 h 30-17 heures 2011
A Nantes
Amphithéâtre Jules Vallès
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APPEL A COMMUNIQUER La redécouverte d’une humanitet (première occurrence, 1119 Robert historique), avant même le mot humain, pour caractériser une nature humaine assignée au devoir être, entre la phusis et Dieu réintroduit l’acquis antique dans l’espace social de la chrétienté unifiant le nord et le sud, là où Rome avait échoué. Cet homme à l’image de dieu, au risque du libre ou du serf arbitre ne le serions nous plus ? Des mots simples condensent humanité : bienveillance (philia) et culture : ceux mêmes de la philosophie et d’une latente anthropologie. La Renaissance ajoute au jardin des valeurs suprêmes, les œuvres plastiques puis la science, aux belles lettres des deux langues mères de cette civilisation retrouvant la beauté du discours, des formes, en un mot de la vie stylisée.
Serions-nous désormais condamnés à la mort de l’art, à l’inversion du beau, à l’indifférence au sens ? Déjà Dante, puis Luther, Thomas More, Erasme, Léonardo…, eux-mêmes figures idéales de l’excellence humaine, ont agrégé aux lettres grecques et latines, les langues des nations, avec leur virtualité démocratique. C’est ce socle des ancêtres (J Bertin cd Comme un pays, Velena, 2010) – la dette ?-, qui tendra à devenir à la fois, entre Monarchie moderne et Révolution, le concert du commun des nouvelles poleis du droit (romain et canon, conjugués, P. Legendre), autant que les montages qui supportent au dessus du néant, la personne libre, sa politesse et sa stylisation au risque de sa fétichisation.
Entre la singularité de l’institution imaginaire de toute société en sa civilisation, et l’à-jamais-nécessité du concert universel des autres civilisations - que l’on abstrait que par convention – toutes les sciences sociales sont ramenées à leurs fondamentaux. N’ayons pas peur, telle fut la parole d’un pape ; elle ne saurait pourtant faire fuir, alors qu’oubliant les civilisations (Braudel), -à ne pas abandonner à Huntington, et les cultures nationales, -à sauver de l’identité négative, nous succomberions aux sirènes si redoutables de La civilisation fut-elle détournée par nos références si datées, entre Weber et Elias ? Nombre d’œuvres au centre ou en marge des sciences sociales, pour ne parler que des phares, Georges Devereux, René Girard, Cornelius Castoriadis…, sont pourtant partie prenante aussi de notre contemporanéité. De qui et même la mondialisation et son anti-anthropologie unique, nous imposent à dire de quoi, voulons nous être co-humains ?
Socrate tue Parménide, mais les meurtres philosophiques sont en même temps la reconnaissance d’une filiation écrit Merleau Ponty[1]. Sans doute cette thèse vaut-elle pour examiner les liens entretenus entre tradition des Humanités et tradition des sciences sociales (Histoire, Economie, Sociologie, Anthropologie, Ethnologie) constituées depuis le XIXème en novlang et discipline séparées. C’est en effet à partir de cette période historique que les sciences sociales ferment les frontières, obsédées par leur contamination réciproque, mais unies sur une même hantise de rupture radicale vis à vis de l’abstraction philosophique et de la singularisation par le style de l’œuvre littéraire. Qu’est-il advenu de cette réduction disciplinaire de l’être personnel au monde social, économique, politique, culturel ? Toute indiscipline du « complexe[2] » s’y est toujours exprimée tantôt à petit bruit, tantôt dans l’espace des marges au risque de la dénonciation ou de l’effacement, voire même de l’affadissement dans l’institué[3].
Modalement l’hégémonie instituée des sciences monothétiques (I. Wallerstein) dévitalise les Humanités lorsque celles-ci cherchent les prendre comme modèles (G. Steiner[4]), comme elles ont à la fois aboli leur savoir transversal sur les sociétés et par la doxa scolaire et médiatique dévitalisé le savoir des Sociétés sur elles mêmes. Ainsi, entre le holisme des effets de structure (Durkheim, Marx et leurs épigones contemporains) et l’atomisme des interactions happant l’ethnologie, puis la sociologie, toute la profondeur historique des pratiques et mythes sociaux fut abolie. L’ère hautaine de la déconstruction du sujet / construction de l’objet, des ruptures épistémologiques avec toutes les doxai[5], présupposées de la démocratie (Castoriadis), s’est coupée du mouvement de la connaissance et des sociétés. Miette empirique de l’événement ou logique a priori « des classes », « des champs » : le monde désenchanté - dit-on - s’est vidé de ses sens polyphoniques à (re)découvrir dans la réfutabilité des théories, toujours entre « je » et « nous », entre transmission d’une formation et engagement singulier en ses raisons et ses failles.
Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Les questions gardent toute leur force, mais l’anthropologie kantienne n’y suffira pas. Le déni des Humanités dans les sciences sociales fait désormais écho à la chosification en œuvre dans les régrès civilisationnels observables. Si nous posons la question des rapports entre sciences sociales et humanités, bien dès fois posée, bien dès fois refoulée, c’est peut-être parce qu’il y a urgence historique : |
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o |
à
retrouver
sur
le
modèle
des
humanités,
le
chemin
d’idéaux
positifs,
constitutifs
du
Texte
social
et
reposer
la
question
de
la
dette,
La
balafre
(P.
Legendre[6]). |
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o |
à
relier
toutes
les
rationalités
disponibles
et
pondérer
sociologiquement
la
présence
des
grands
textes
et
des
grandes
œuvres
dans
la
lecture
vivante
actuelle. |
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o |
à
repousser
les
errements
d’un
déterminisme
clos
face
à
l’imprévisibilité
croissante
des
phénomènes. |
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o |
à
comprendre
l’intersubjectivité
et
l’inter-objectivité
au
cœur
de
toute
approche. |
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o |
à
resituer
l’esprit
scientifique
dans
la
pluralité
des
sédimentations
culturelles. |
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o |
à
entendre
la
poétique
de
la
connaissance
(R.
Brown[7])
et
penser
en
sociologie
même,
la
question
de
l’écriture.et
plus
généralement
de
l’actuel
déni
du
Beau. |
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o |
à
s’associer
politiquement
à
cette
recherche
d’une
épistémè
ouverte
et
réflexive
en
toute
tradition
de
discipline. |
La liste est
incertaine
et nous ne
saurions
nous en
montrer les
guides ;
ceci n’est
là qu’à
titre de
signaux,
d’indices
désignant en
pointillé ce
besoin de
faire face
au défi de
la
dé-symbolisation
de la vie,
de la mort,
de la
langue, de
l’art … de
tout ce qui,
si nous n’en
prenons pas
la juste
mesure,
mène au
abords
anthropologiques
de l'abime
dans les
"Société de
la
mondialisation"[8].
Joëlle-Andrée
Deniot Jacky
Réault
[1]
La prose
du monde,
Gallimard,
1969. Par
delà les
disciplines
pourquoi ne
pas dédier
ce colloque
à
l’universalisme
de la
passion
grecque de
Jacqueline
de Romilly ?
[2]
On pense à
l’œuvre
d’Edgar
Morin
[3]
Telle en
témoigne la
digestion de
Max Weber
dans
l’enseignement
de la
sociologie
[4]
Réelles
présences,
les arts du
sens,
Gallimard,
1989
[5]
Certains
auteurs en
sciences
sociales
cherchent
aussi leur
autre voie,
nous en
sommes et
pensons par
exemple, à
Michel de
Certeau,
Claude
Javeau,
Michel
Maffesoli,
Jean
Malaurie …
[6]
De
la société
comme Texte,
linéaments
d’une
anthropologie
dogmatique,
Fayard, 2001
[7]
Clefs pour
une poétique
de la
sociologie,
plus
audacieux
que Richard
Brown, on
peut sur ce
registre
évoquer les
Cool
memories
de Jean
Baudrillard
[8]
Colloque
organisé par
le LESTAMP
en 2004,
texte
introductif
de Bruno
Lefebvre et
Jacky
Réault.
LIRE SUR CE
SITE à
GAUCHE DE L
INDEX;
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