Marc CHATELLIER
Enseignant,
Docteur en Sciences de l’Education et Chercheur
Associé au Centre de Recherches en Education de
Nantes - CREN, Université de Nantes
Droits de
reproduction et de diffusion réservés ©
LESTAMP -
2005
Dépôt Légal Bibliothèque Nationale de France
N°20050127-4889
" L'incertitude reste le maître mot du moment, et chacun
recherche les principes fondateurs, les lignes directrices qui
permettraient de cartographier la mutation actuelle et mieux
comprendre le sens de l'évolution de la politique internationale
en cette fin de siècle. Car tout est lié, philosophie,
politique, économie, société, écologie et culture. Et pourtant
tout est fait pour que ces données soient déliées et
falsifiées."
Ramonet, Géopolitique du chaos, Ed.
Galilée, Paris, 1997
"Et sans doute notre temps préfère l'image à la chose, la
copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence
à l'être. (...) Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que
l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le
sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que
l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi
pour lui le comble du sacré."
Feuerbach : Préface à la deuxième édition
de l'Essence du christianisme, Ed. Gallimard, Paris, 1979
"Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment
du faux."
Debord : La société du spectacle, Ed.
Champ Libre, Paris 1971
Questionner
aujourd'hui la notion de travail confronte la conscience
critique à quelques paradoxes. Paradoxes et non contradictions.
Car ce qui empêche souvent la critique de devenir praxis, ce
n'est pas tant son caractère théorique (considéré parfois comme
utopique) plutôt que l'incapacité des sujets eux mêmes, à
reconnaître que les mots, les catégories, avec lesquels ils
vivent (ou essaient de vivre ensemble) ont été vidés de leur
substance, progressivement "pollués" par l'Histoire. Questionner
le travail, soit ! Mais alors s'agit-il de se poser la question
de la réalité du travail ? Dans cette hypothèse l'effort,
l'activité de réflexion qui y est liée, représente elle même un
travail "sur le travail". Ou s'agit - il plutôt de se
questionner sur le concept, les définitions et les modes
d'organisations sociales qui y sont aujourd'hui associées,
elles mêmes objets de modifications historiques permanentes ?
De quoi parle-t-on lorsque l'on se veut critique sur le travail
: d'une réalité immédiate, qui fait que tout sujet est
immanquablement confronté à la nécessité de dépenser une part
plus ou moins grande d'énergie, pour transformer son
environnement et inter-agir avec les autres ? Ou veut-on
d'avantage déconstruire un rapport social, un mode
d'organisation collective, dont la structure prend ses racines
dans l'histoire politique, sociale et économique d'un espace
déterminé ?
Enfin pourquoi interroge t'on "le travail" ? Comment et de quel
lieu ? Du pôle de celui qui l'examine (mais examiner, analyser
c'est encore travailler) ou du pôle de celui qui participe
immédiatement de sa réalité ? Entre ces deux pôles existe t'il
une réelle frontière où les deux sont-ils simplement
enchevêtrés, sorte de boucle étrange, dont seul l'absence d'une
conscience en mouvement, rend obsolète un des deux versants ?
Nous essaierons dans cette contribution d'analyser et d'éclairer
en quoi la réduction sémantique du terme travail aux seuls
critères socio-économiques contribue à l'appauvrissement d'une
conscience travaillant à son émancipation. Nous montrerons que
sous la dictature de l'économique, une fallacieuse collusion
entre travail (au sens d'activité), travail salarié et
emploi-revenu a peu à peu appauvri la réflexion cruciale sur
cette notion et tenterons de dénoncer la falsification
intellectuelle et théorique qui est à l'oeuvre dans tous les
pseudo-débats sur la réduction et/ou l'aménagement du temps de
travail, aspects devenus majeurs aujourd'hui dans un monde
cruellement soumis au dilemme de l'exclusion/inclusion.
Au delà du caractère polymorphe du terme Travail, les temps de
crises que traverse cette fin de siècle semblent tous se
focaliser autour du mot travail, entendu sous ses aspects de
facteur d'intégration socio-économique. Or le mot travail n'a
pas toujours porté en lui les mêmes significations. Dans les
société grecques et romaines et jusqu’au début de l’ère
chrétienne, ce qui élève l’homme n’est pas le travail, mais un
certain nombre d’activités (qui peuvent se pratiquer
collectivement) comme la pensée, la science, l’art, et parmi
celles-ci, la politique est une des plus nobles car elle
englobe une dimension éthique susceptible de délimiter (Platon,
Aristote) les frontières du “bien et du mal commun”. Le lien
social est avant tout politique et repose sur l’égalité et
l’identité (sérieux concept-problème). La notion
d’interdépendance est donc vitale, mais elle n’exclut pas le
principe d’une hiérarchie : une communauté de “moins égaux” (les
esclaves) remplira les tâches dégradantes, voire serviles :
ainsi apparaît le fameux “tripalium” racine étymologique du mot
travail qui renvoie à l’instrument de torture.
Avec l’ère chrétienne, deux principes antagonistes se font face
:
- la vie sur terre est un transit : “l’homme doit souffrir” : le
travail de la terre en est un aspect
- si le travail de la terre est nécessaire, en tirer un gain de
quelque façon que ce soit est condamnable.
Jusqu’à la naissance des premières villes entre 1130 et 1190,
l’église tient les communautés des serfs tout en faisant
allégeance aux divers monarques. C’est avec l’apparition des
“bourgeois” (habitants du bourg) et des “négociants” ( le terme
négoce signifie étymologiquement refus du repos) que peu à peu
l’église cède, (rapports de force face aux seigneurs, Rome ne
gouverne pas tout) et que l’éventuelle plus value sur la force
de travail d’un tiers est acceptée. La Réforme et l’esprit
protestant ne feront qu’accentuer cette règle, qui ainsi met en
place toute la conception du progrès humain et du développement
social articulé sur l'exploitation du travail d'autrui. . Il y a
dit la vulgate, promesse pour chacun :
- d’une promotion sociale par l’effort
- d’une compétition entre ces mêmes efforts par la valeur
d’usage .
On passe ainsi de valeur d’usage à valeur marchande, qui ainsi
sera un des points centraux (avec la notion d’usure) des
philosophes qui vont de Spinoza à Marx. En 1776 avec son ouvrage
“ La richesse des nations”, A. Smith défend l’idée d’une société
organisée rigoureusement autour du travail car :
- le travail permet l’échange.
- le travail est une puissance humaine qui crée de la valeur
- le travail soude la communauté en lui faisant accroître son
pouvoir sur les voisines (Miracle hollandais du XVIIè, Puissance
espagnole du XXVIIè, Puissance anglaise du XIXè, puissance
américaine du XXè).
D'une conception initialement globalisante du terme travail
entendu comme activité, on est donc passé à une réduction
progressive puis un glissement pernicieux et associé : le
travail activité naturelle de transformation/création, processus
d'échanges entre les individus, devient salarié (admirable
travail de décryptage historique chez Dumézil et Marx) puis avec
l'émergence du droit, on lui associe successivement les termes
de revenu puis (plus grave encore) celui d'emploi, annulant par
la réification du sujet face à une ou un ensemble de tâche(s)
son libre arbitre et sa dignité face aux choix de vies.
Deux principes (le terme mythe conviendrait d'ailleurs
d'avantage) gouvernent cette évolution caractéristique des
sociétés occidentales : l'idée du progrès associée à celle d'une
science positive, elle même outil du premier. Or que devient
l'être humain dans ce diptyque : à travers le prisme historique,
même si ses combats lui ont permis de conquérir des acquis, il
reste soumis à la loi économique du travail . Sujet d'une action
qui dépasse le cadre de l'activité immédiate, pour atteindre le
domaine des rapports sociaux généraux. Il est et reste un
travailleur, ou au sens de Marx, un prolétaire, c'est a dire
celui qui est obligé de vendre sa force de travail pour
survivre.
Notre titre un brin provocateur concernera donc bien l'analyse
d'un processus socio-historique obsolète : le travail salarié
et structuré comme socle à la fois des avancées scientifiques
et moteur du progrès. Nous ne considérerons donc pas le travail
en tant que catégorie générique de l'activité humaine, activité
immédiate de transformation ou de création, (physique et/ou
artistique, et/ou intellectuelle), mais bien d'avantage comme
catégorie historique déterminée d'intégration sociale.
D'où nous vient donc cette certitude culturelle qui fait que le
seul facteur d'appartenance à un collectif passe par le travail
? Comment s'est opéré ce glissement qui de la nécessaire
reconnaissance collective d'autrui à travers sa/ses activités
est passé à cette forme d' aliénation que représente la valeur
marchande de la force de travail ? Les fondements
judéo-chrétiens de notre culture nous le rappellent : l'oisiveté
(l'art de rien faire qui n'ait une utilité immédiate ) est un
vice et la bible rappelle que "l'homme doit gagner son pain à la
sueur de son front."
Aujourd'hui nous savons tous (ou le sentons tous confusément)
que nous sortons de la société du travail salarié, mais que nous
échouons à la remplacer par une autre. Nous savons, nous
sentons, nous appréhendons tous comme chômeurs, précaires
temporaires, temps partiel en puissance. Nous savons (et nos
dirigeants qu'ils soient politiques ou économiques le savent
depuis plus longtemps que nous) que la société du travail
salarié va mal . Nous savons tous que nous sortons d'un monde
dévasté par les flux de la vitesse informationnelle et que notre
"force de travail", antienne classique de Marx, ne peut plus
être le seul vecteur d'intégration sociale. Nous le savons
tous, mais ce que chacun de nous sait ne peut devenir conscience
commune de notre commune condition.
Conscience commune, c'est à dire publiquement formulée, acceptée
et revendiquée. Il est admirable de remarquer comment la
socio-linguistique moderne, créé de nouveaux termes (précaire,
temps partiel, flexibilité) tout en faisant conserver à un
signifiant mort (Le travail salarié) sa part de mythe.
Aujourd'hui ce n'est plus la figure centrale du travailleur qui
hante notre quotidien, mais celle du précaire. Or au lieu de la
reconnaître, de la civiliser en l'analysant et la transformant
pour qu'elle passe de condition subie à mode de vie choisi,
désiré, socialement valorisé, le pouvoir du capital , la
rapidité de sa circulation et l'illusion de sa présence
omnisciente nous maintiennent dans une position soumise
d'acceptation de formes humiliantes de domination.
Alors que le capital s'est emparé de modes nouveaux d'auto-reproduction,
éliminant par là même tous les niveaux de production classique
qui aliénaient les rapports humains, l'absence d'une conscience
collective d'un tel processus nous fait croire à chacun que le
travail qu'on nous fait faire conserve socialement et
psychologiquement sa centralité. Nous savons aujourd'hui que le
mythe post-fordiste (production de masse/consommation de masse)
n'est plus valide. Parce que l'économie fonctionne aujourd'hui
sur l'immatériel et la circulation. Parce que l'économie spécule
aujourd'hui sur l'accélération de l'espace et du temps et que
les richesses ainsi produites sont de plus en plus déconnectées
de toute travail humain, les profits ainsi générés de tout
rapport d'exploitation de la force de travail directe.
Ce qui paradoxalement nous empêche d'intégrer ces faits relève
de la mystification historique qui a consolidé le socle des
droits autour de la notion de revenu : droit de chacun à un
revenu suffisant, droit à la participation de la vie de cité,
droit d'avoir des droits, etc... Tout cela reste enchevêtré et
immanquablement connecté à l'exercice d'un emploi, mesurable,
classifiable, vendable. De sorte que tous chômeurs, et précaires
en puissance, nous en sommes réduits à nous battre pour la
sauvegarde de droits que le capital a depuis longtemps aboli,
réclamant, revendiquant ce qu'historiquement nous pensions comme
un droit, quand la configuration moderne de la spéculation a
elle même fait disparaître le berceau d'ou elle est née. Le
Capital (Le Spectacle disait G.E.Debord) proclame ainsi la
victoire définitive d'une aliénation collective sur une humanité
asservie de travailleurs qui n'en seront jamais plus, mais qui
ne peuvent ou ne veulent rien être d'autre. Définitivement
sujets réifiés (au sens de G.Luckacs) car empêchés par les
effets spectaculaires et mystificateurs de la massification et
l'aliénation, de formuler collectivement la conscience de la
mort d'un temps.
La question centrale est donc celle des droits déconnectés du
travail salarié.. Il s'agit de prendre acte (passer de la
conscience à la praxis) de ce que, ni le droit à un revenu, ni
la citoyenneté plénière, ni l'épanouissement et l'affirmation
identitaire de chacun à travers toutes formes d'activités, ne
peuvent plus être centrés sur et dépendre de l'occupation d'un
emploi, et l'obtention d'un revenu. Bien sûr le besoin impérieux
d'un revenu permettant la dignité est une chose (et ce ne sera
pas une mince question) mais il ne peut en aucune manière
coïncider avec un besoin plus existentiel et ontologique qui est
celui d'agir, d'oeuvrer avec (ou en dépit) des autres et d'être
ainsi reconnu par eux. L'histoire du capitalisme a
fondamentalement lié ces deux propositions : pas de revenu
suffisant qui ne soit la rémunération d'un travail, renforçant
dans un même effet spiralaire, à la fois la confusion dans la
représentation du droit à la dignité et à la survie, mais aussi
son emprise idéologique et son pouvoir de falsifier la réalité
des sujets.
Dans le discours du Capital médiatisé par un rapport où le faux
a suppléé le vrai, on perpétue a entretenir l'idée d'un travail
qui manque, occultant ainsi la véritable réalité. Car ce qui
manque, ce n'est évidemment pas le travail, mais simplement la
distribution de toutes les formes éparses de richesses pour la
production desquelles, la main d'oeuvre humaine atteindra dans
les prochaines années un taux résiduel minimum de 5 à 7 % de ce
qui s'appelle encore une population active. (Voir à ce propos
les données prospectives effrayantes de l'OCDE pour les 20
années à venir)
Tous les discours d'experts, qu'ils soient sociologues,
économistes, ou syndicalistes, et qui répètent avec une
inlassable récurrence le discours illusoire de "la réduction du
temps de travail" , de "l'aménagement des rythmes de travail" ne
sont que des faux-semblants idéologiques derrière lesquels se
recréent les conditions d'une nouvelle forme d'exploitation. De
réforme conjoncturelle en réforme dite structurelle, comme pour
mieux donner l'illusion qu'à toute situation problème correspond
toujours une réponse, l'idéologie dominante restaure les pires
formes d'asservissement, d'exploitation, en contraignant tous
les sujets à se battre contre son proche pour obtenir ce travail
qu'elle sait avoir aboli, par la mutation informationnelle et le
déplacement des gains de productivité. Il ne faut donc plus
rien attendre des traitements symptomatiques de la crise du
travail : car il n'y a pas de crise du travail mais mort du
travail salarié. Il n'y a pas crise des formes modernes
d'emplois mais simplement mutation d'une civilisation vers une
autre avec abolition massive du diptyque emploi-revenu.
De fait ce n'est donc pas tant cette abolition du travail
salarié qu'il faut regretter. Karl Marx avait déjà analysé avec
une rare acuité (et une pertinence d'autant plus d'actualité
aujourd'hui) les perspectives d'une telle issue. Dès 1852 il
écrit dans son manuscrit "Le Grundisse" :
" La croissance économique permet au Capital de croître
indéfiniment mais pas à la force de travail de prendre les
valeurs correspondantes. Il ne s'agit pas dès lors de réduire le
temps de travail nécessaire pour développer le sur-travail, mais
de réduire en général au minimum la quantité de travail
nécessaire à une société. Or cette réduction suppose que que les
individus reçoivent une formation artistique scientifique grâce
au temps libéré et aux moyens créeés par le capital et
redistribués au bénéfice de tous."
A quoi donc servirait de gérer et/ou réformer le cadre
structurel du travail salarié si l'on admet qu'il est en voie
irréversible de mort. Tout simplement à renouveler les
conditions culturelles et psychosociologiques qui permettent au
Capital de prospérer dans sa course folle à l'accroissement.
Tout en réifiant un peu plus et les individus et les communautés
de sujets. L'actuelle inflation terminologique autour des
notions de travail socialement utile, de travail minimal
performant, de travail caritatif ou socialement nécessaire,
d'écologie ou de citoyenneté participative, ne sont que les
résultats savamment orchestrés par les laboratoires (à majorité
anglo-saxonne) de maquillage des formes modernes
d'asservissement et d'exploitation de l'homme par l'homme.
Le principe est le même : l'homme est condamné au sentiment
malheureux qu 'il doit travailler pour vivre au profit d'un
capital (le revenu) transparent mais inerte, qui lui accorde le
minimum de survie nécessaire. A l'aliénation rencontrée dans la
servitude du moyen âge, à la domestication de l'industrie
florissante du dix neuvième, succède l'image d'une société de
services permanents où l'idée du partage du temps de travail
consiste ni plus ni moins à partager la misère du temps
confisqué. L'homme flexible, sur-médiatisé mais sous
conscientisé, sédentaire dans ses références théoriques mais
mobile dans sa capacité d'exploitation, réel face au non sens
des objets, mais virtuel face à la nécessaire construction de
sens entre sujets, pourra dans de telles conditions contempler
l'accélération vertigineuse du temps, palliatif dérisoire à sa
soif de toute puissance.
Ce qui relève d'avantage d'une cécité intellectuelle, et dès
lors confine à la manipulation socio-politique des esprits,
c'est de prétendre perpétuer comme obligation, comme norme,
comme fondement irremplaçable des droits et de la dignité, un
travail dont on sait qu'il n'existe plus. Le travail a perdu sa
centralité dans les rapports de production/consommation, mais il
reste dans les consciences, les modes de pensée,
d'appréhension du monde, contribuant à creuser quotidiennement
un fossé conceptuel entre la réalité économique et les
représentations socio-politiques. Que l'on nous comprenne bien
dire que le travail salarié est mort ne signifie pas pour autant
que l'activité humaine est morte. Qu'elle soit consacrée à la
transformation de la matière, à l'interaction entre sujets, ou à
l'expérience pratico-sensorielle, nous aurons toujours et dans
toutes conditions besoin de faire. Il ne s'agit donc pas de la
disparition du travail au sens anthropologique du terme, mais du
travail socio-économique sur lequel s'est élaboré un système
d'exploitation, dont nous devons détruire le mythe à double
facette : valeur et intégration. Car aujourd'hui le système est
la négation même de ces deux valeurs.
REPERES
BIBLIOGRAPHIQUES :
- Manuscrits de 1844, Karl Marx, in Oeuvres Complètes, Ed Pleade,
Gallimard, 1959
- Le Capital (Tomes 3 et 5) Karl Marx, Oeuvres Complètes, Ed
Pleïade, Gallimard, 1959
- Histoire et conscience de classe, Georg Lukacs, 1949, ré-éd,
Minuit, 1960
- Commentaires sur la société du spectacle, Guy Debord,
Gallimard, 1967, réed 1995
- Critique du travail, Jean Marie Vincent, PUF, 1987
- Critique du bonheur, Benassayag /Charlton, Découverte, 1989
- Vitesse et politique, Paul Virillo, Ed Galillée 1988
- Les évolutions du temps de travail en Europe, Aznar/Boulin,
Découverte, 1990
- Capitalisme, socialisme, écologie, André Gorz, Galilée, 1991
- Temps et ordre social, Roger Sue, PUF, Paris, 1994
- Le travail une valeur en voie de disparition, Dominique Méda,
Aubier, 1995
- La société du crime, Christain Carle, La Passion, 1995
- La grande implosion, Pierre Thullier, Fayard, 1995
- Misère du présent, Richesse du possible, André Gorz, Galilée,
1997
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