Première
réflexions sur la
pétition contre la
dite "Gestation Pour
Autrui",
13 août
2014
De la
Défaite des femmes à
LA REVOLTE
DES FEMMES
Toute la
gauche n'est pas
soumise à
l'oligarchie
homosexualiste de la
mondialisation
par
Jacky Réault
Ce
commentaire sur l'inscription de
ce document
(la pétition et sa
première liste) s'inscrit
dès
juin 2012, dans un
propos sur le
nouveau mouvement
social de la
résistance
anthropologique,
devenu depuis 2013,
celui de la Manif
pour tous. (Etés du
Lestamp 2012 et
2013)

Texte de
premier jet du 13
août 2014 sous
réserve
d'aménagements
ultérieurs
L'homosexualisme
(Pierre Legendre,
Véronique Hervouët)
qui se mobilise
frénétiquement sur
l'ainsi nommée
"Gestation Pour
Autrui", c'est
le
mouvement
oligarchique, de et dans la
mondialisation de la
perversion
prétendant se
normaliser (au sens
à la fois dérisoire
et répressif du "président
normal") dans les
appareils d'Etat, le
droit "expression de
la haine
totalisante" (G.
Devereux) et la
discrimination
policière,
pourrissant le vécu
normal des
préférences
sexuelles banalisées dans la
société, aux dépens
des fondamentaux de
l'humanisation.
L'homosexualisme c'est d'abord la
défaite des femmes
avant d'être, en
tous registres, une
guerre à l'espèce
humaine toujours si
précairement
humanisée et aux
sociétés où il
développe avec
d'autres pratiques
régressives une
culture de mort.
Cette étonnante
pétition de certains
vaillants résistants
depuis toujours et d'esprits
plus opportuns
qui furent disons
"courts" pour
n'avoir pas vu que
l'ainsi nommé
mariage-pour-tous
impliquait tant
coutumièrement que
juridiquement la
virtualité de
l'accueil d'enfant,
fonction
anthropologique
essentielle du
mariage, quoique
celui soit la forme
juridico-verbaliste
d'une imposture.
Où trouver des
enfants à des
binômes homosexuels
masculins sinon
sur
le marché de
l'esclavage mondial
des ventres à vendre
avec l'abolition
induite de la
première et
ineffable
consolations des
humains nés pour la
mort, la mère.
Abolition de la
revendication de
mère pour le
"ventre" vendeur et gestateur.
Privation de la mère
pour des malheureux
enfants victimes de
ces expérimentations
pires que celles du
Docteur Moreau qui
devront symboliser
leur double "jadis"
de marchandise et de
séparés par la
cruauté du droit du
contrat anglo-amécain,
le leur mère réelle
vivante ou morte.
Le
problème serait, si
l'on ose dire
strictement masculin
si le mot n'avait un
sens qu'au regard de
la bipolarisation
naturelle des sexes
et de leurs
socialisations
civilisationnelles
universelles, et au
regard du complexe
d'Oedipe comme
marqueur
d'humanisation. Il
est plus justement
strictement induit
par ce parti du
refus absolu de
l'altérité humaine
fondamentale,
dont
la vérité est la
HAINE DES FEMMES,
l'homosexualisme,
n'a rien à voir avec
les personnes ayant
plus ou moins
définitivement une
socialité
intersexuelle voire
affective avec une
personne de même
sexe, "anormalité"
normale au sens
sociologique banal
(Durkheimien),
L'homosexualisme
est un groupe
oligarchique,
auto-organisée de la fraction
perverse des hommes
s'avançant EN FORCE
SOCIALE comme
homosexuels" avec
leurs financiers
leurs milliardaires
leurs tyrans de
media, leurs mafias
marchandes
politiques et
médiatiques, et,
-phénomène
historiquement trop
banal-, leurs
actuelles multitudes
de soumis de tous
sexes derrière
l'encerclement des
pouvoirs politique,
médiatique,
financier, voire
tendanciellement
scolaire.
Les femmes
quelles que soient
leurs ainsi nommées
"préférences
sexuelles", en tant
que virtuellement
mères, soit se
"débrouillent", si
elles sont en froid
ou en impossible
réactif avec l'autre
masculin, soit
bénéficient de leur
sagesse et maturité
d'adulte proprement
féminine. Oui nous
osons ce sexisme du
noyau
civilisationnel du
premier féminisme.
Le droit
anglo-américain, du
tout contrat ne
protège pas contre
de pareilles
dérives, nombre ont
pu écrire que
l'esclavage restait
latent dans
l'ouverture à la
mercantilisation de
tout. Seul le
droit romain formaté
par le droit canon
(P. Legendre) peut
frontalement
combattre et la
perversion et
l'esclavage qui
revient.
La débandade de la
raison et la
monstruosité
anthropologique ont
gagné une bataille.
A voir les tardifs
mais si bienvenus
regrets de ces
nouveaux venus,
notamment politiquess qui
se dressent enfin sous le
règne de
Normal Premier et
Christiane Taubira,
et dans leurs propres
rangs; la guerre
n'est certes pas
perdue, même en
France.
Il y eut
historiquement, il y
a toujours durable
comme le mouvement
d'un nouvel océan,
ce miracle français,
l'immense sursaut du
mouvement social
(Jacky Réault,
Colloque La
normalité, juin
2013) de la Manif
pour tous et son
inventivité
dépassant d'un
souffle Mai 68.
Il y eut, il y a
toujours, cette
floraison sidérante
à l'âge des
nihilismes
post-modernes et la
créativité des
"veilleurs"
magnifiés par
l'imbécilité de la
répression sélective
Il y eut l'offensive
(sur fond de
Pansexualisme
chosifiant,
virtuellement
pervers, et surtout
débile "tous à
poil")aussi odieuse
que grotesque,
derrière l'idéologie
mondialiste à base
américaine du gender-fou de Judith Butler
(J Deniot 2014)
,
relayée par poignée
de normaliens et
d'idéologues d'Etat
et de parti,
hystérisés (de Eric
Fassin, le profond
médiateur de Butler
pour les nuls,
à Caroline Fourest
par la lamentable
Irène Théry, gèrant
son enième virage
opportuniste) des
prêcheurs de
sexualité
d'inversion et de
toute puissance
"bouchère"
P Legendre
(chirurgicale),
auprès des enfants
verrouillés par
l'institution
scolaire pervertie,
sous prétexte
d'égalité".
Il y eut surtout le
repli stratégique
quasi panique sous
le leurre commode
précisément de ce
pont-aux-ânes de
"l'égalité-pour-tout"
alias la
dédifférenciation
des sexes (G
Devereux, Préface à
Femmes et mythe),
mais, surtout,
last not least, le
scandale planétaire
de l'enfant acheté
puis "jeté" parce
que non conforme.
La déferlante et la
leçon de chose de
l'immonde régression
humaine qu'on à
instillé dans notre
doigt comme elle
l'est dans des
esprits fourvoyés,
viennent-ils de
débloquer enfin le
clapet de la
conscience morale et
surtout
anthropologique ?
Cette liste est un
signe d'espoir
quoiqu'on s'attende
à une déferlante
d'insultes de
mensonges et de
haine, étayée sur l'Etat
de ce nouveau
Kulturkampf, et sur
les médias où le
poids de la mafia
homosexualiste, est
hégémonique sinon
exclusive. Ce qui
peut peut-être
protéger est la
présence de
personnages
symbolico-politiques
de la queue de
poisson de
l'histoire de la
Gauche. Rien n'est
cependant sûr et ce
serait pour eux un
moment de vérité
s'ils étaient encore
aptes à se
débarrasser de leur
croyance en ce qui
ne survit plus que
comme
addiction politique,
feue "La Gauche". Au
mieux ils serviront
d'alibi pour les
moments toujours
plus difficiles qui
s'annoncent dans
l'immense rébellion
du réel qui monte
chaque jour contre
l'imposture
politique totale
unique dans notre
histoire. Ils
devraient cependant
réfléchir, notamment
pour les têtes
européistes déjà
cocufiées par
l'anti-anthropologie
nihiliste et
marchande qui sévit
au Parlement
européen, à leur
capacité à avaler
toutes les
couleuvres
précédentes après un
petit tour de
protestation. Le
présupposé d'une
écoute
authentiquement
humaine de la part
du président auteur
des multiples coups
de société qui
tiennent lieu de
politique à
l'effondrement
intellectuel et
morale d'une gauche
ayant accepté la désouverainsiation,
et l'avilissement
des élites qui en
découle
nécessairement, nous
paraît bien naïf et
la componction des
marques de respect
quelque peu risible.
Mais à chacun sa
façon de résister,
ce qui suppose que
cela ne soit qu'un
premier pas car
l'asservissement de
ce pouvoir au parti
mondial de
l'homosexualisme,
est tout autant
moral que politique
médiatique et
financier.
Un
titre étonnamment
limitatif
Une dernière
remarque. Le titre
de la pétition est
très bizarrement
restrictif, centré
sur la seule femme,
- rançon des alliés
"féministes", ou
vieux catholicisme
de la Sainte Vierge
d'un Jacques Delors.
Mais comment ne pas
voir que cette
affaire dépasse de
loin cette limite
sexiste quoique
légitime en tant que
telle dans le monde
du déni, elle est
l'affaire des
enfants, des hommes,
de toute la société,
de l'humanité
entière.
Quoiqu'il en
soit nous nous
réjouissons de leur
acte actuel et
espérons qu'il dure
et se développe.
Le
site Lestamp se
propose d'analyser
cette liste dans sa
factualité
authentique;
ce qui
apparaît en rapide
et très partiel
survol initial.
1°) ..outre le
besoin de tous ces
pseudos croyants
d'une "Gauche"
réduite, comme son
chef à l'état
d'ectoplasme
désymbolisateur et
déconstructeur de la
charte
constitutionnelle, de se
donner du courage en
sollicitant
essentiellement leur
propre camp,
notables politiques
et médiatiques,
scientifiques,
pour se sentir au
chaud, Delors,
Jospin, Buffet,
Roudy, de valeureux
ancêtres, aucun des
collés aux places de
pouvoir ne se
mouille.
2°) ..la
place principale des
femmes, et
qui plus est de
nombre
d'associations
"féministes",
refusant
l'inféodation à
l'homosexualisme
forme planétaire et
mafieuse du machisme
absolu. Il existe,
on l'avait pressenti
ailleurs, un
véritable féminisme
(de simple et
fondamentale défense
des femmes comme
femmes). Il n'osait
plus ou si peu se
manifester devant la
trahison de ses
héritières actuelles
asservies aaux
maîtres du mouvement
LGTB, c'est à dire à
l'homosexualisme
machiste pervers.
3°)
Un
début de défection
sur fond du lâche
silence de la
corporation
sociologique
et autres social
scientists, médusé
par l'audace des
Fassin et Théry,
idéologues d'Etat de
l'homosexualisme de
terreur du "gender"
sous peine du pénal,
d'autres sociologues
que les quelques
courageux (ses) qui
avaient osé
s'avancer, Nathalie
Heinich, Joëlle
Deniot, Jacky
Réault, Dominique
Schnapper et la
philosophe Sylviane
Agacinski, les
psychanystes, B
Cyrulnik, E. Diet,
V. Hervouët, Marie
Balmary, voire
Gisèle Halimi
La retraite
aidant au courage
(?) mais c'est un
signe de plus de la
liberté très limitée
qui règne désormais
à l'Université, ne
voyons nous pas
s'avancer ici,
Martine Ségalen,
Pierre-Michel Menger,
étonnante défection
du sein de
l'ubuesque
(anthropologiquement)
clan bourdivin,
quelques autres, Christophe Charle,
historien socialiste
si longtemps
canonique, Certes
peu de monde encore,
surtout d'autres
psychanalystes, qui
malgré tant
d'opportunistes sont
restés en nombre,
l'honneur des
sciences sociales.
Ils vont se faire
insulter seront
repoussés dans les
enfers du silence,
mais qu'importe les
aboiements des
chiens lorsque le
feu est à notre
fragile maison
humaine et lorsque
réapparaît,
sidérante et
terrifiante, une
tentative de
banalisation du
marché des humains
au profit de la
perversion organisée
mondialement comme
nationalement, en
force sociale
(Poulantzas)
A titre
personnel une
absence nous
attriste celle de
Jean-Pierre
Chevènement
puisse-t-il rester
assez vivant pour
hurler enfin !
UN
RENVERSEMENT
HISTORIQUE
Mais
l'essentiel est
cette puissante
coalition
d'associations
féministes très
diverses. Cela
pourrait être le
moment d'un
renversement
historique. Les
femmes en général et
même leurs
organisations
"progressistes" si
fragiles devant
l'obligation du
toujours plus et de
la compulsion
bougiste (P A
Taguieff), se
rendent compte que
l'asservissement au
grotesque agrégat
dit "LGTB" OUAF OUAF
, masque grimaçant
obsédé sexuel et
paralogique du parti
homosexualiste MALE
de la haine des
femmes, de la mafia
"Gay" organisée,
mondialisée à
virtualité et action
effective
totalitaire et
répressive, sous
couvert de la
délirante vérité de
la théorie du genre,
le mouvement Queer,
dont un des
principaux relais
français est
l'étonnant fils de
François Hollande.
Rien à voir
avec ceux dont
l'intimité de la
forme de vie se
manifeste, voire se
montre ou pas dans
la libre invention
de chaque pente
amoureuse singulière
sans torturer pour
cela le droit le
code civil, l'esprit
des enfants, la
société entière sur
la quelle stride
toujours plus les
hurlements de la
demande de
répression. La
perverse "envie du
pénal" du
merveilleux et
regretté Philippe
Muray, qu'il serait
injuste de réserver
à la fraction
agressive de
l'immense mouvement
féministe, mais qui
caractérise si bien
l'homosexualisme
dont l'emblème
français est à la
fois milliardaire,
un des Maîtres du
Quotidien de la
Pensée Unique,
inspirateur et
opérateur tyrannique
auprès de François
Hollande de l'ainsi
nommé "mariage pour
tous".
Vive Femme qui osent
de nouveau
l'altérité érotique
et érotienne du
plutôt la vie, Vive
les femmes qui
n'excluent pas un
vive les Hommes même
si elles veulent
pour un temps ou
pour toujours s'en
séparer.
L'hégémonie de la
culture de mort
vient peut-être de
subir un second
recul encore
symbolique et bien
modeste en nombre,
après le jusqu'à
présent seul coup de
boutoir de peuple de
vaillance
d'enthousiasme et de
lucidité stratégique
qui s'est dite La
Manif Pour tous.
Que ces éclaireurs
et surtout ces
éclaireuses qui se
croient encore ou se
disent de gauche
malgré la réduction
de ce vocable à
l'odieuse casse
anthropologique et
sociétale, osent
reconnaître où sont
les vrais troupes et
la vraie pensée à la
fois de la vie et de
la liberté.
Et dans ce combat
vital pour l'avenir
humain,
Fou
qui songe à ses
querelles au sein
du commun combat.
DOCUMENT
LISTES DE
SIGNATAIRES
Paris
forma
Merci d'avoir
rejoint cette
campagne sur le
Site de
Pétitions Citoyennes
d'Avaaz.
Vous avez été
ajouté(e) à notre
liste de diffusion.
Avaaz envoie en
temps normal une
alerte par semaine,
qui vous donne
l'occasion d'agir
sur les dossiers les
plus décisifs de
l'actualité
internationale. Si
vous recevez ce
message par erreur
ou si vous préférez
ne pas recevoir de
courriels de notre
part,
cliquez ici pour
vous désinscrire
ou envoyez un e-mail
à
unsubscribe@avaaz.org.
Merci d'avoir signé
ma pétition:
Protégez les femmes
de l'achat et de la
vente des bébés et
des mères!
Chaque personne qui
signe renforce notre
mobilisation. Merci
de prendre une
minute pour
partager ce lien
avec tous vos
contacts:
http://www.avaaz.org/fr/petition/
Monsieur_le_President_de_la_Republique
_protegez_les_femmes_et_les_enfants_des_contrats_de_mere_porteuse_GPA/?tYwIhib
Ensemble, provoquons
le changement,
Collectif pour le
Respect de la
Personne (CoRP)
---
Voici la pétition à
envoyer à vos amis:
Protégez les femmes
de l'achat et de la
vente des bébés et
des mères
Monsieur le
Président de la
République,
En tant que
Président de la
République
française, en
février 2013, vous
avez pris un
engagement formel
contre l’entrée en
France des contrats
de mère-porteuse,
désignés aujourd’hui
« gestation pour
autrui » ("GPA'"),
affirmant votre
ferme opposition.
Vous réitériez ainsi
votre constante et
formelle opposition
à cette pratique.
Le contrat de
mère-porteuse est en
effet contraire au
principe de respect
de la personne,
aussi bien la
personne de la femme
qui porte l’enfant
commandé, que le
respect de la
personne de
l’enfant, objet du
contrat, commandé
par une ou deux
personnes, qui se
développe dans le
ventre de la «
porteuse », puis
livré. Les êtres
humains ne sont pas
des choses et nous
sommes confiants
dans votre
engagement à être le
gardien, en tant que
Président de la
République, de cette
valeur fondamentale
de notre société.
Mais le 26 juin
2014, la Cour
européenne des
droits de l’homme a
condamné la France
en ce qu’elle exclut
de son droit une
telle transaction
sur femme et enfant.
Non seulement, le
droit français
déclare les
conventions de
gestation pour
autrui atteintes de
nullité absolue,
mais encore la Cour
de cassation
s’oppose à ce que
les filiations
issues de
conventions
organisés à
l’étranger soient
transcrites sur
l’état civil
français. En effet,
si notre droit
l’admettait, alors
ce contrat, pourtant
contraire à l’ordre
public, aurait de
fait la même
efficacité qu’un
contrat valable, ce
qui est la seule
chose recherchée par
les parties à ce
contrat.
La CEDH a sanctionné
la France pour
l’état de son droit,
pour atteinte au «
droit à la vie
privée et familiale
d’enfants » nés à
l’étranger en
exécution de
contrats de mères
porteuses, en
estimant que le
droit français
aurait dû
reconnaître la
filiation à l’égard
du père, puisque du
fait de
l’insémination de la
mère-porteuse par le
sperme du client, ce
dernier est le «
père biologique » de
l’enfant.
Nous nous adressons
à vous car une telle
décision met en
péril votre constant
engagement, rappelé
en 2013.
En effet, si la
France plie, si les
filiations des
enfants issus de
contrats de mères
porteuses faites à
l’étranger sont
inscrites à l’état
civil français,
alors le marché des
bébés devient de
fait efficace. Le
contrat de mère
porteuse fait à
l’étranger sera
aussi efficace que
s'il était licite.
Une fois cela
acquis, Monsieur le
Président, comment
allez-vous expliquer
aux françaises et
aux français que,
s’ils ont de
l’argent, ils
pourront aller
acheter un bébé à
l’étranger et le
faire inscrire comme
leur fils ou leur
fille sur
l’état-civil
français, tandis que
s’ils ne sont pas
assez fortunés, ils
devront subir
l’interdiction qui
demeurerait en droit
français applicables
aux contrats de
mère-porteuse
réalisés en France ?
Et comment interdire
cette pratique en
France si l’on en
reconnaît les effets
en France sous le
prétexte qu’elle
aurait été mise en
œuvre dans un pays
où elle est
autorisée ?
Cette position ne
sera pas tenable.
Vous devrez céder.
Vous devrez admettre
le marché des mères
en France. Vous
serez alors
contraint de
renoncer à votre
engagement solennel.
Personne ne croira
que ces contrats
puissent être faits
de façon « éthique »
car chacun sait que
c’est avant tout
affaire d’argent
pour les
intermédiaires qui
prospèrent
aujourd’hui sur la
détresse des couples
qui n’ont pas
d’enfants, qu’ils
soient hétérosexuels
ou homosexuels.
C’est pourquoi,
Monsieur le
Président, nous vous
demandons, au nom de
votre engagement
constamment exprimé,
de vous opposer
publiquement à
l’admission par le
droit des contrats
de mère-porteuse,
ces mères dont les
droits sont
piétinés, ces femmes
pour lesquelles vous
avez pris fait et
cause en 2013,
droits aujourd’hui
remis en cause et
compromis par la
Cour.
Il est concevable de
trouver des
solutions techniques
pour améliorer la
situation juridique
des enfants présents
sur le sol français,
sans succomber à ce
qui est un triomphe
de l’industrie de
l’enfantement sur
commande, et sans
que cela leur coûte
le statut d’être
humain par la
reconnaissance de
l’efficacité du
contrat de
mère-porteuse qui
les a désignée comme
une chose désirée,
commandée et livrée.
Ainsi, la France
pourra justifier de
ne pas transcrire
les filiations car
cela serait admettre
l’efficacité des
contrats de mère
porteuse à
l’étranger et
bientôt en France,
puisqu’elle aura
modifié le statut de
l’enfant.
Parce que c’est
la défense des
femmes et des
enfants qui est en
jeu, nous vous
demandons également
de renforcer le
dispositif
législatif de lutte
contre la
prospection de
clients français par
les agences de mères
porteuses et de
porter un projet de
convention
internationale
visant à prohiber la
pratique des mères
porteuses et à
lutter par le pénal
contre cette
pratique, à l’image
de la convention du
Conseil de l’Europe
contre la traite des
êtres humains.
Nous vous prions
d’agréer, Monsieur
le Président de la
République,
l’expression de
notre plus haute
considération.
Premiers
signataires:
Jacques Delors
(président de la
Commission
Européenne
1985-1994),
Lionel Jospin
(ancien Premier
Ministre),
Yvette
Roudy (ministre
des droits des
femmes de 1981 à
1986),
Marie-George Buffet
(députée de
Seine-Saint-Denis,
ancienne Ministre,
Secrétaire national
du Parti Communiste
Français 2001-2010),
Nicole Péry
(Secrétaire d'Etat
aux droits des
femmes 1998-2002 et
ancienne
Vice-Présidente du
Parlement européen),
Catherine Tasca (ancienne
ministre, première
vice-présidente du
Sénat),
Patricia Adam
(députée du
Finistère, groupe
SRC), Huguette
Bello
(députée
de la Réunion,
groupe GDR),
Marie-Odile Bouillé
(députée de la
Loire-Atlantique,
groupe SRC),
Dominique Bousquet
(présidente du Haut
Conseil à l'Egalité
entre les Femmes et
les Hommes, ancienne
députée),
José
Bové (député
européen),
Alain
Claeys (député
de la Vienne, groupe
SRC, membre du
CCNE),
Laurence
Dumont
(vice-présidente de
l'Assemblée
Nationale, députée
du Calvados, groupe
SRC),
Martine
Faure (députée
de la Gironde,
groupe SRC),
Armand Jung
(député du Bas-Rhin,
groupe SRC),
Anne-Yvone Le Dain
(députée de
l'Hérault, groupe
SRC),
Patrick
Lemasle
(député
de Haute-Garonne,
groupe SRC),
Jean-Philippe Mallé
(député et
conseiller général
des Yvelines, groupe
SRC),
Sandrine
Mazetier
(députée de Paris,
vice-présidente de
l'Assemblée
Nationale, groupe
SRC),
Dominique
Potier (député
de
Meurthe-et-Moselle,
groupe SRC),
Anny
Poursinoff
(infirmière,
ancienne députée
EELV des Yvelines),
Catherine Quéré
(députée de Charente
Maritime, groupe
SRC),
Thierry
Solère (député
des Hauts-de-Seine,
groupe UMP).
Associations
signataires:
Coordination des
associations pour le
droit à l'avortement
et à la
contraception
(CADAC),
Collectif National
pour le Droit des
Femmes (CNDF),
Réseau "Encore
féministes, aussi
longtemps qu'il le
faudra",
Cercle d'Etude de
Réformes Féministes,
Coordination
lesbienne en France
(CLF), Réseau
féministe Ruptures,
Le Mouvement du Nid,
Choisir la Cause des
Femmes,
Mouvement
Ni Putes Ni
Soumises,
l'Assemblée des
Femmes.
Eliette Abécassis
(écrivain),
Sylviane Agacinski
(philosophe),
Catherine Albertini
(ingénieure de
recherche et
féministe),
Christine Angot
(romancière et
dramaturge),
Leili Anvar
(productrice sur
France Culture),
Marie Balmary
(psychanalyste et
essayiste),
Véronique Baltaksé
(pédiatre),
Annick Boisset
(représentante de
"Encore féministes,
aussi longtemps
qu'il le faudra")
Marie-Josèphe Bonnet
(historienne des
femmes),
Laurent Bouvet
(Professeur de
Sciences Politiques
à l'UVSQ),
Christophe Charle
(historien et
professeur des
universités, Paris I
Sorbonne),
Guy Chevalier
(co-fondateur du
FHAR, Front
Homosexuel d'Action
Révolutionnaire, et
enseignant),
Hervé Chneiweiss
(neurobiologiste,
président du comité
d'éthique de
l'Inserm, membre du
CCNE, membre du CIB
de l'Unesco),
Geneviève Couraud
(présidente de
l'observatoire
droits des femmes
CG-13),
Pierre Courbin
(psychiatre),
Brice Couturier
(producteur de radio
et écrivain),
Fabrice d'Almeida
(Professeur
d'Histoire à
l'Université),
Ursula del Aguila
(chroniqueuse et
formatrice),
Monique Dental
(représentante du
réseau féministe
Ruptures),
Marie-Josèphe
Devillers
(co-présidente de la
Coordination
lesbienne en
France),
Catherine Dolto
(médecin pédiatre,
haptothérapeute et
écrivain),
Geneviève Duché
(présidente de
l'amicale du Nid),
Robert Ejnés
(directeur exécutif
du CRIF),
Alice Ferney
(écrivain),
Jocelyne Fildard
(co-présidente de la
Coordination
Lesbienne en
France),
Marie-Anne
Frison-Roche
(Professeur de Droit
à Sciences Po),
René Frydman
(gynécologue
obstétricien),
Dorith Galuz
(psychanalyste),
Sylvie Germain
(écrivain),
Sylviane Giampino
(psychanalyste et
psychologue,
spécialiste de la
petite enfance),
Isabelle
Gillette-Faye
(sociologue),
Asma Guénifi
(présidente du
mouvement Ni Putes
Ni Soumises),
Gisèle Halimi
(avocate et
présidente de
"Choisir la Cause
des Femmes"),
Nathalie Heinich
(sociologue,
directeur de
recherche au CNRS),
Emmanuel Hirsch
(professeur
d'éthique médicale),
Emmanuelle Jardin-Payet
(maire-adjointe à
Hermanville-sur-Mer),
Frédérique Kutten
(Professeur
d'endocrinologie,
membre du CCNE),
Catherine Labrusse-Riou
(professeur émérite
à l'Ecole de Droit
de l'Université
Panthéon-Sorbonne
(Paris I)),
Odile Macchi
(membre de
l'Institut),
Manuel Maidenberg
(pédiatre),
Carol Mann
(anthropologue et
sociologue),
Pierre-Michel Menger
(sociologue,
Professeur au
Collège de France),
Catherine Morin Le Sech
(co-présidente de la
Coordination
lesbienne en
France),
Nicole Notat
(secrétaire générale
de la CFDT de 1992 à
2002, présidente de
Vigeo),
Catherine Paley-Vincent
(avocat à la Cour),
Bernard Poignant
(ancien maire de
Quimper),
Olivier Poivre
d'Arvor
(écrivain et
diplomate, directeur
de France Culture),
Suzanne Rameix
(philosophe
spécialiste de
l'éthique médicale),
Suzy Rojtman
(représentante du
Collectif National
pour les Droits des
Femmes),
Maurice Ronai
(chercheur, membre
de la CNIL),
Dominique Schnapper
(sociologue, membre
honoraire du Conseil
Constitutionnel),
Martine Segalen
(ethnologue),
Sylvia Serfaty
(mathématicienne,
lauréate du prix
Henri-Poincaré),
Didier Sicard
(professeur de
médecine, ancien
président du CCNE),
Maya Surduts
(représentante de la
CADAC et du CNDF),
Myriam Szejer
(pédopsychiatre),
Nora Tenenbaum
(représentante de la
CADAC),
Jacques Testart
(biologiste),
Jean-Noël Tronc
(directeur général
de la SACEM),
Aude de Thuin
(fondatrice du Women's forum),
Jérôme Vignon
(président des
Semaines sociales de
France),
Jean-Pierre Willem
(docteur en
médecine,
chirurgien),
Jean-Pierre Winter
(psychanalyste et
essayiste).
http://www.avaaz.org/fr/petition/
Monsieur_le_President_de_la_Republique_
protegez_les_femmes_et_les_enfants_des_contrats_de_mere_porteuse_GPA/?tYwIhib
Envoyé par
Avaaz à partir de la
pétition de
Collectif pour le
Respect de la
Personne (CoRP)
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